De la carrière jusqu’au transport des produits finis, les cimentiers sont, à chaque étape de leur activité, attentifs à la préservation des ressources naturelles et la réduction des émissions de CO2.
D’importants investissements réalisés depuis 1997 ont permis de mettre les usines aux standards internationaux, d’orienter résolument le secteur vers un mix énergétique à prépondérance verte et de s’équiper pour traiter des combustibles de substitution.
La majorité des usines est alimentée en énergie éolienne contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs de la stratégie énergétique nationale. En ce qui concerne la valorisation des déchets ménagers, un programme ambitieux est engagé avec les partenaires institutionnels visant la mise en place de 10 à 12 plateformes MBT en capacité de produire plus de 660 K tonnes de combustibles alternatifs (RDF) par an à valoriser en cimenterie.
À titre d’illustration, durant ces dernières années,
les membres de l’APC ont investi :
millions de dirhams
pour les énergies renouvelables (éolien)
millions de dirhams
dans l’activité « Combustibles et Matières de substitution » en équipements spécifiques et plateformes pour le traitement, la préparation et le conditionnement des déchets pour être valorisés dans les fours de cimenteries
Les énergies renouvelables, axe prioritaire pour les cimentiers
Compte tenu de l’importance du poste « Energie » dans les coûts variables de production du ciment (2/3), les industriels ont pris plusieurs mesures :
Énergie thermique
- adoption de solutions techniques influant sur le processus de clinkerisation
- mise en place de systèmes experts pour la conduite optimale des fours
- amélioration éco énergétique (maintenance, optimisation) pour augmenter la capacité des fours
- co-incinération de déchets industriels avec des taux de substitution aux énergies fossiles de plus en plus importants (20 à 30% envisagé pour 2020)
- formation continue des opérateurs aux bonnes pratiques de conduite des fours
Énergie électrique
- choix d’équipements permettant des gains d’énergie électriques : broyage vertical et précalcination
- régénération des gaz résiduels pour la cogénération électrique
- chasse aux pertes par l’optimisation de la consommation électrique
- effacement du fonctionnement des broyeurs, dans la mesure du possible, durant les heures de pointe
- mise en place de systèmes EMS (Energy Management System) de gestion de l’énergie permettant le suivi des puissances et de l’énergie électrique consommée par poste
- mise en place des systèmes de management de l’énergie certifiés selon le référentiel international ISO 50001
L’éolien, un choix précurseur
En 2005, a été construit au Maroc le premier parc éolien desservant une cimenterie, ce qui a constitué une première mondiale.
Les besoins en énergie électrique du secteur sont aujourd’hui assurés à hauteur de 43% par des parcs propres aux cimentiers (37 MW situés au nord et au sud) et par les livraisons contractées auprès de Nareva et Acwa Power.
Pour la première fois en 2014, quatre sites cimentiers ont fonctionné exclusivement à l’électricité éolienne pendant les mois les plus ventés.
Énergie thermique
- adoption de solutions techniques influant sur le processus de clinkerisation
- mise en place de systèmes experts pour la conduite optimale des fours
- amélioration éco énergétique (maintenance, optimisation) pour augmenter la capacité des fours
- co-incinération de déchets industriels avec des taux de substitution aux énergies fossiles de plus en plus importants (20 à 30% envisagé pour 2020)
- formation continue des opérateurs aux bonnes pratiques de conduite des fours
Énergie électrique
- choix d’équipements permettant des gains d’énergie électriques : broyage vertical et précalcination
- régénération des gaz résiduels pour la cogénération électrique
- chasse aux pertes par l’optimisation de la consommation électrique
- effacement du fonctionnement des broyeurs, dans la mesure du possible, durant les heures de pointe
- mise en place de systèmes EMS (Energy Management System) de gestion de l’énergie permettant le suivi des puissances et de l’énergie électrique consommée par poste
- mise en place des systèmes de management de l’énergie certifiés selon le référentiel international ISO 50001
L’éolien, un choix précurseur
En 2005, a été construit au Maroc le premier parc éolien desservant une cimenterie, ce qui a constitué une première mondiale.
Les besoins en énergie électrique du secteur sont aujourd’hui assurés à hauteur de 43% par des parcs propres aux cimentiers (37 MW situés au nord et au sud) et par les livraisons contractées auprès de Nareva et Acwa Power.
Pour la première fois en 2014, quatre sites cimentiers ont fonctionné exclusivement à l’électricité éolienne pendant les mois les plus ventés.
La réduction des émissions, un objectif constant
Avant même l’adoption de la loi sur la lutte contre la pollution atmosphérique en 2003, les cimentiers ont anticipé la législation et réalisé d’importants investissements pour limiter le niveau de leurs émissions atmosphériques.
Systèmes de filtration ultra-performants et mise en place d’instruments de suivi et de contrôle des émissions ont permis au secteur de réaliser une véritable transition technologique et d’enregistrer des performances en ligne avec les standards internationaux.
Émissions de poussières
Les cimenteries et les carrières ont réalisé des efforts considérables pour limiter les émissions de poussières liées à leurs activités : équipement des cheminées principales avec des filtres à manches, mise en place de dépoussiéreurs afin de réduire la génération de poussières fugitives, revêtement pistes d’accès aux carrières, installation d’un système de dépoussiérage au niveau du concasseur…
Grâce aux actions réalisées, les émissions de poussières ont été réduites de 73% en 10 ans.
Gaz à effet de serre
En plus du suivi en continu des émissions réalisées au niveau des usines, des campagnes de mesures sont effectuées périodiquement par le Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes (LPEE) conformément à l’engagement pris avec le Ministère de l’Environnement.
Pour limiter l’empreinte carbone de leurs activités, les cimentiers marocains disposent ainsi de deux leviers : substitution énergétique et substitution des matières premières.
Marché carbone
Le Maroc fait partie des pays qui bénéficient de l’appui du projet PMR (Partnership Market Readiness) pour le développement de nouveaux mécanismes de financement du marché carbone. Projet mondial exécuté par la Banque Mondiale, il cible le secteur des phosphates, de l’énergie et du ciment.
L’APC, à travers ses membres, contribue à la mise en place d’un marché carbone responsable et efficace.
La préservation de l’eau, une contribution active à l’enjeu national
Les efforts des cimentiers s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale d’utilisation rationnelle des ressources en eau.
La modernisation de l’outil de production et la mise en place systématique de circuits fermés pour le recyclage de l’eau ont permis de réduire de 43% la consommation d’eau en 20 ans.
La valorisation des déchets, l’énergie de l’avenir
La particularité des fours des cimentiers, qui atteignent des températures très élevées (1450°C à 2000°C), est qu’ils permettent une destruction sans reste des déchets industriels.
La valorisation des déchets en tant que combustibles alternatifs, contribue à la réduction des gaz à effet de serre et à la préservation des ressources naturelles tout en assurant aux collectivités locales une élimination des déchets réduisant ainsi la mise en décharge, l’enfouissement et les déversements.
Sur le plan environnemental, cette solution permet d’économiser des combustibles fossiles et d’éliminer des déchets dangereux avec zéro résidu ultime et sans émissions nocives.
Grâce aux accords et aux investissements réalisés dans les usines et les plateformes de traitement des déchets, les cimentiers sont devenus des fournisseurs de services environnementaux pour les opérateurs économiques et les collectivités marocaines. Leur répartition régionale permet en outre d’offrir un service de proximité et de contribuer à la maîtrise des impacts des décharges proches de leurs sites.
Les cimentiers valorisent (co-processing) les pneus déchiquetés, les huiles usagées, les déchets industriels, les combustibles issus des déchets ménagers et d’autres déchets compatibles avec la sécurité des personnes travaillant sur leurs sites.
La valorisation des déchets, l’énergie de l’avenir
La particularité des fours des cimentiers, qui atteignent des températures très élevées (1450°C à 2000°C), est qu’ils permettent une destruction sans reste des déchets industriels.
La valorisation des déchets en tant que combustibles alternatifs, contribue à la réduction des gaz à effet de serre et à la préservation des ressources naturelles tout en assurant aux collectivités locales une élimination des déchets réduisant ainsi la mise en décharge, l’enfouissement et les déversements.
Sur le plan environnemental, cette solution permet d’économiser des combustibles fossiles et d’éliminer des déchets dangereux avec zéro résidu ultime et sans émissions nocives.
Grâce aux accords et aux investissements réalisés dans les usines et les plateformes de traitement des déchets, les cimentiers sont devenus des fournisseurs de services environnementaux pour les opérateurs économiques et les collectivités marocaines. Leur répartition régionale permet en outre d’offrir un service de proximité et de contribuer à la maîtrise des impacts des décharges proches de leurs sites.
Les cimentiers valorisent (co-processing) les pneus déchiquetés, les huiles usagées, les déchets industriels, les combustibles issus des déchets ménagers et d’autres déchets compatibles avec la sécurité des personnes travaillant sur leurs sites.
Collecte et élimination des sacs plastiques
Depuis 2009, les cimentiers se sont associés aux efforts des Autorités nationales et territoriales dans le cadre du programme national de collecte et d’élimination des sacs plastiques.
Plusieurs milliers de tonnes de sacs en plastique collectées à l’échelle nationale, ont ainsi pu être éliminés en four de cimenteries contribuant à l’amélioration de cadre de vie et de l’environnement.
La réhabilitation des carrières, un enjeu environnemental
L’activité des carrières, fondée sur la présence d’une ressource géologique exploitable, est indispensable à de nombreux secteurs de l’économie dont les industriels du ciment.
Réalisée au fur et à mesure de l’extraction selon une programmation prédéfinie, la réhabilitation des carrières se traduit par la valorisation des sites sur les plans paysager, environnemental et/ou pédagogique…
Plusieurs objectifs peuvent être assignés à ces réaménagements : restauration de la biodiversité initiale, plantation d’arbres, aménagement de plans d’eau et de zones humides, préparation du terrain pour exploitation agricole, etc.
Les cimentiers membres de l’APC ont également engagé un programme de reboisement dans les environs de leurs unités de production.
La réhabilitation des carrières, un enjeu environnemental
L’activité des carrières, fondée sur la présence d’une ressource géologique exploitable, est indispensable à de nombreux secteurs de l’économie dont les industriels du ciment.
Réalisée au fur et à mesure de l’extraction selon une programmation prédéfinie, la réhabilitation des carrières se traduit par la valorisation des sites sur les plans paysager, environnemental et/ou pédagogique…
Plusieurs objectifs peuvent être assignés à ces réaménagements : restauration de la biodiversité initiale, plantation d’arbres, aménagement de plans d’eau et de zones humides, préparation du terrain pour exploitation agricole, etc.
Les cimentiers membres de l’APC ont également engagé un programme de reboisement dans les environs de leurs unités de production.